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Ses débuts

L'Abbé Julio est né le 3 mars 1844 en Mayenne. Son père est ouvrier du bâtiment.
En 1870, il est vicaire; au début de la guerre, il se porte volontaire pour devenir aumônier des troupes du Général Henri de Cathelineau. Il devient un héros national grâce à son dévouement auprès des blessés.
Très malade, il doit être admis dans un hôpital militaire. A sa sortie, il devient vicaire à Paris. Il sera nommé par disgrâce à la paroisse Sainte-Marguerite, alors qu'il a poursuivi en justice deux protégés de l'évêché.
Il fonde le journal "La tribune du Clergé" qui se veut à tendances gallicanes.

 

 Sa carrière et son action

 
A partir de 1885, il est en rupture avec Rome et rallie l'église gallicane française.
De 1888 à 1889, il est l'animateur d'un périodique : "La Tribune Populaire" dans lequel il prône la démocratie religieuse et la défense du clergé.
Il fait la connaissance de Jean Sempé, un guérisseur mystique travaillant seulement avec la prière.
A partir de là, l'Abbé Julio établit une doctrine de la guérison; il prie et magnétise. Il veut montrer la puissance des pouvoirs de la messe et de la prière.
Il écrit "Le Livre des Secrets Merveilleux" qui a un très grand succès; il fonde une nouvelle revue.
 
Il se réconcilie avec son évêque qui le nomme curé de Pont-de-Ruan en Touraine. C'est là qu'il développera son talent de guérisseur qu'il avait découvert auprès de Jean Sempé.  En 1904, il est consacré évêque et chef de l'Eglise Catholique Libre de France.
L'Abbé Julio a écrit de nombreux livres, dont des livres de prières pour guérir.
Les reliques de l'Abbé Julio se trouvent dans une petite chapelle de Haute-Savoie; l'évêque et les prêtres de cette chapelle continueraient l'oeuvre de l'Abbé Julio.
Les prières de l'Abbé Julio sont toujours d'actualité.
Il a laissé plusieurs pentacles (anciens symboles de perfection et dotés de propriétés magiques) comme celui de la Sainte-Trinité, du Père Eternel, ou encore la médaille de Saint-Benoit.
L'Abbé Julio est mort le 27 septembre 1912 à Genève.